Comment j’ai survécu à la régression sommeil de mon bébé de 4 mois (et vous le pouvez aussi !)

regression sommeil bébé 4 mois

Votre bébé de 4 mois, d’habitude si paisible la nuit, se réveille soudainement toutes les heures ? Vous avez l’impression que chaque coucher devient une bataille et vos nuits un véritable marathon sans fin ? Je suis passée par là. Et laissez-moi vous dire que, même si cette phase peut sembler interminable, il existe des solutions simples et naturelles pour vous aider à la traverser.

Dans cet article, je vais partager avec vous mon expérience personnelle et mes astuces, tout en décryptant ce phénomène souvent méconnu : la fameuse régression sommeil de 4 mois. Entre explications, conseils pratiques et bonnes doses d’encouragement, préparez-vous à retrouver un peu de sérénité dans ces nuits agitées.

La régression sommeil de 4 mois : qu’est-ce que c’est ?

Avoir un bébé, c’est aussi découvrir un univers rempli d’inconnues. Parmi elles, la mystérieuse régression du sommeil. À 4 mois, cette étape marque une évolution majeure dans le développement de votre enfant. Son sommeil mature : il passe d’un sommeil essentiellement « léger » de nouveau-né à un cycle de sommeil plus complexe avec différentes phases, comme chez l’adulte.

Cependant, pour apprendre à naviguer entre ces différentes phases, le cerveau de votre bébé doit s’adapter… et cela peut entraîner des réveils fréquents, un sommeil agité et des difficultés à s’endormir. Ces nuits courtes et imprévisibles sont souvent éprouvantes pour les parents. Mais ne vous inquiétez pas : c’est une phase (oui, une phase qui passe).

Identifier les signes d’une régression sommeil à 4 mois

Avant de chercher des solutions, il est essentiel de reconnaître les symptômes d’une telle régression. Voici les comportements que j’ai remarqués chez mon propre bébé :

  • Des réveils nocturnes plus fréquents (alors qu’il faisait presque ses nuits).
  • Un temps d’endormissement rallongé : même s’il semblait épuisé, il avait du mal à trouver le sommeil.
  • Des pleurs plus intenses au moment des siestes ou du coucher.
  • Un besoin accru de proximité, parfois même de rester collé à moi pour dormir.
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Ces signes vous semblent familiers ? Si oui, voici comment j’ai géré cette période avec empathie et patience.

Ce qui a fonctionné pour nous (et pourrait fonctionner pour vous)

Chaque bébé est unique, mais certains ajustements et astuces universels peuvent faire une grande différence. Voici ce que j’ai mis en place :

1. Maintenir une routine apaisante

Les bébés adorent la constance. Chaque soir, je suivais le même rituel : bain tiède, massage rapide avec une huile à la lavande, histoire calme et berceuse. Le but était de créer une ambiance sécurisante, comme une transition douce vers la nuit.

« Une routine régulière rassure l’enfant et lui permet d’anticiper le moment du coucher, réduisant ainsi ses angoisses ».

2. Adapter les siestes aux nouveaux besoins

La fatigue accumulée rend les couchers encore plus difficiles. J’ai appris à ajuster les siestes en suivant les signes d’endormissement de mon bébé (frottement des yeux, bâillements fréquents). Cela l’aidait à trouver un rythme plus équilibré.

3. Créer un environnement propice au sommeil

J’ai prêté attention à la chambre : des rideaux occultants pour bloquer la lumière, une température idéale d’environ 19°C et un bruit blanc doux pour masquer les sons extérieurs. Cette ambiance sereine favorisait un sommeil plus profond.

4. Gérer les réveils avec calme

La tentation de sauter du lit à chaque bruit est grande, mais j’ai appris à rester calme et à donner du temps à mon bébé pour essayer de se rendormir seul. Parfois, il suffisait d’une simple présence rassurante et d’une petite caresse pour apaiser ses pleurs.

5. Utiliser des outils naturels en complément

Inspirée par le pouvoir des fleurs de Bach, j’ai intégré l’élixir de Marronnier Blanc dans notre rituel du coucher (quelques gouttes dans sa tisane à la camomille, comme recommandé). Son effet apaisant sur les pensées et les angoisses a semblé également apaiser mon bébé.

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Combien de temps dure cette fameuse régression ?

Une question que l’on se pose tous quand on est au cœur de cette tourmente ! La durée moyenne est de 2 à 6 semaines. Ce délai peut sembler long, mais rappelez-vous que cette phase est temporaire et fait partie du développement normal de votre enfant.

Ce que cette expérience m’a appris

Passer par cette régression sommeil m’a transformée en parent plus attentif et plus patient. J’ai compris l’importance d’écouter les besoins de mon bébé, tout en prenant soin de moi-même. (Parce qu’un parent épuisé ne peut pas être au meilleur de lui-même).

Alors, respirez, faites-vous confiance et sachez que des jours (et des nuits) meilleures vous attendent. Vous n’êtes pas seul dans cette aventure.

Un dernier conseil avant de clore

Vous doutez encore de ce qui pourrait fonctionner pour votre bébé ? N’hésitez pas à consulter un professionnel (pédiatre ou consultant en sommeil) si la situation vous semble vraiment ingérable. Ils peuvent vous offrir des solutions adaptées à vos besoins spécifiques et ceux de votre enfant.



Charly Voyage

Moi, c’est Léo, alias Soléo. Toujours les mains dans la terre ou à bricoler des solutions vertes, j’ai la tête pleine d’idées et le cœur tourné vers la nature. Enfant-du-soleil.com, c’est mon coin d’évasion et d’inspiration, où je partage mes découvertes, astuces et coups de cœur pour une vie plus douce avec la planète. Allez, venez, on commence ensemble ce voyage solaire et écologique, un pas à la fois !

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